1.N° 1 à 30

SOLEILS & CENDRE
Revue d'écriture

Les numéros 1 à 30 :

N° 1 : A demain peut-être (juin 1986)

Accords / désaccords, préface au dialogue : essai de problématique pour une revue autrement. Écritures en écho, réécritures : Pillages ; Atelier tournant.

Extraits : à suivre

N° 2 : Rivages (décembre 1986)
Où s'érode le trait, s'émarge la trace. Le projet se précise : notre propos est ici la mise à nu de l'écriture que nous donnons à voir à l'autre. Faire du destinataire un écrivain lui-même. Prétexte : le flux et le reflux de l'écriture.

Occasion d'une mise au poing : Fort et clair

Le mot, soumis à l'érosion, réinventé : Texte collectif

Les textes se répondent, d'un auteur à l'autre ou d'un auteur à lui-même, dans un processus de flux et de reflux : Textes en écho

N° 3 : Faille, fissure, interstice (juin 87)
Re-manifeste : toute jouissance conçue comme mise en déséquilibre du texte et de celui qui écrit, se lit et se risque dans la matière signifiante, répétant sur sa propre scène la transformation du monde. Donner à voir l'écriture en acte, dans ses failles, avec appel à Roland Barthes. (numéro épuisé)

On peut lire ici le texte collectif : Philomène ou l'Histoire des fils aux mots

Ici on peut lire quelques-uns des textes publiés dans ce numéro.

N° 4 : Casse-texte (décembre 1987)
Offrande au mentir-vrai, ô texte que j'effronte. Écrire contre. Mise à nu des dispositifs. Déconstruction. Les premiers collages. Avec Bernard Vargaftig comme invité.

On peut lire ici quelques-uns des textes publiés dans ce numéro.

N° 5 : Derrière le masque (mai 1988)
Prenons au départ un homme nu : masquillage, masquidam, masquitude. Ici, quelques extraits du numéro.

N° 6 : Du jeu dans les objets (janvier 1989)
Premier séminaire. Numéro entièrement réalisé au cours du séminaire de juillet 1988 autour de la peinture et du musée de Dijon. Nombreux dispositifs d'écriture. Premiers collages couleur. Marqué par la mort de Ponge et de Char.

N° 7 : Chronique de l'anathème (non daté)
Nouvelle série. Sortie de l'artisanat et découverte de l'imprimerie. Quelques fragments ici.
Un numéro qui faillit ne jamais sortir. Le piège de l'impertinence. Premier essai de texte intégral anagrammatique.

N° 8 : Rêve-révolution (juin 1989)
Déclinaison du thème sous toutes ses coutures.

Le texte collectif : Morale de rêve-errance

N° 9 : Chemins de ronde (décembre 1989)
Ecrit en séminaire. Oulipisme et travail de la forme rondeau. Trois dispositifs : Nuit de veille avec relèves de la garde ; Yeux grands ouverts sur le monde ; Architecture de la délivrance. Un invité à ce numéro, Mario Vincent, qui ne participa pas au séminaire mais s'inscrivit dans sa thématique en livrant, en guetteur de son propre texte, les clés de son poème.

N° 10 : Villes, géométrie des hommes (avril 1990)
Invention d'une forme : trois en un ou le texte à césure. La ville, mode d'emploi : écriture en chantier. Ateliers publics : écrire à 300 sur le port de Collioure. Ronde d'ateliers.

Texte collectif : Entrée de corps rebelles sur décor en coupe

11 : Peau, pluie, papier (novembre 1990)
Il fallait délacer la cicatrice des mots, inventer la mémoire, ravines creux marques d'érosion allaitant la terre. Le papier devint maître de la pierre.

N° 12 : Signe, mémoire des origines (février 1991)
Ecrit en séminaire. Un des textes majeurs de la revue, qui donna naissance, 7 ans plus tard, à une collection de la maison d'édition : le texte est un millefeuille, en exergue de ce numéro. Ferraillage autour de l'idée de texte théorique. Première approche de la problématique "théorie-fiction". Atelier "idéogrammes". (numéro épuisé)

N° 13 : Chansons (octobre 1991)
Comme son titre l'indique.
(numéro épuisé)

Ici le texte collectif : Imagine

N° 14 : Du jeu dans le sujet (1er trim 1992)
Ecrit en séminaire. Toute la problématique du jeu et du JE. On pourrait partir de l'ordonnancement des choses, damier de nos hasards. On pourrait continuer par des croisements, faisceaux, réseaux. Ou par une ronde de couleurs pour sombrer dans l'ivresse, départ pour une grande épopée, ronde mimésis de l'univers. On pourrait terminer par le mat, ailes mauves tendues. Or dévorant des choses.

N° 15 : La poésie sera (juin 1992)
Nouvelle série, inaugurée par un numéro qui met en débat notre conception de la poésie - et plus largement de l'écriture, à partir de la "proclamation violente" de Lautréamont : "La poésie doit être faite par tous. Non par un."

N° 16 : Sorcière (4ème trim 1992)
J'ai une sorcière sous la paupière.

N° 17 : Itinéraires singuliers dans un peu de littérature du siècle (avril 1993)
Deux siècles de revues, la maison Reverdy, l'atelier de Guy Levis Mano. Ecrit en séminaire parmi les lieux chargés de Vercheny. Itinéraire parmi les mots des découvreurs. Au seuil de notre propre porte.

Le texte collectif : Archéologie

N° 18: Petits objets ordinaires (juillet 1993)
Et si l'objet pour exister autrement que parcellaire, résiduel, fonctionnel, nécessitait le nommé, l'épié. Pensée inséminant l'objet. Si les objets ne parlaient que de nous. Plus d'objet, plus de sujet. Je crée l'objet comme il me crée : homme-jet.

N° 19 : Bistro(t) (décembre 1993)
6 heures du mat. Embarquement pour l'amnésique du noir. Nouvelles brèves. Bouts de textes et brèves de contes noirs. 23 heures 45. Idées froissées au bord du trottoir.

N° 20 : Demain, d'argile (mars 1994)
Ecrit en séminaire. Sculpture / écriture. Les sens surgissant de toutes formes rondes.

N° 21 : Urgences (juin 1994)
Urgence, s'adresser au temps par des gestes d'amour. Urgence, accepter l'exil de vieillir. Urgence, démasquer les montreurs d'ombres. Urgence d'un battement de rêves oubliés.

N° 22 : Miettes (novembre 1994)
Ecrit en séminaire. Mets le couvert entre toi et moi. Nous ferons bombance à la barbe du texte. Chiffonnade embuée de tes aisselles puis mes lèvres maïs. Souvenirs effleurés de rhubarbe vanillée.

N° 23 : Pas plus tard qu'hier (mars 1995)
Je n'ouvre pas le discours, je le ferme ! Je le sacralise, artifice de parole comme substitut au dialogue conflictuel. Temps figé fixé. Tentation de substituer l'illustration au concept. Ce raccourci de la pensée. Les vies dansent par le pouvoir. Raison de plus pour s'empiffrer d'espoir.

N° 24 : Pierre Colin : Monde aux yeux brefs, la loi du corps (septembre 1995)
Premier livre de la collection Les Solicendristes
(numéro épuisé) 

N° 25 : Tatouage (décembre 1995)
Inauguré par un de nos textes coup de gueule : Merdre à la peuésie !
Peut-on exister autre que tatoué ? Par la parole énoncée. Ce qui nous colle à la peau : cette surlignure d'humanité hurlante.

Texte collectif : Atout âge

N° 26 : Bateleurs de la langue (février 1996)
Ecrit en séminaire. Avignon 1995. Rupture avec la lignée des numéros précédents, explor-action de nouvelles pistes. Les textes s'inscrivent dans une recherche d'alternative créatrice à la "critique" telle que nous la sert habituellement la presse pressée d'asséner ses révérences. Tous textes à partir des spectacles d'Avignon Off. Invention du concept d'a-critrique. Le texte comme re-création ou clé d'entrée dans l'œuvre.

N° 27 : Correspondance (juin 1996)
De maille en maille, le fil à repriser de la conversation trame les mémoires communes.

Texte collectif : Image arrêtée, rupture consommée

N° 28 : Plus haut que les murs, l'enfance ? (décembre 1996)
Enfance du texte, des enfances et des doutes à l'ombre de grands micocouliers. Enfance au sexe offensé. Les lutteurs de foire et les philosophes sont-ils encore capables de tous les prodiges ?

N° 29 : N. ta langue ! (mars 1997)
Du fond de son tréfond, décomposer la langue alanguie dans son ordre factice.

N° 30: Racine cariée de la haine (juin 1997)
Des meutes au bec pissant épandent leurs miasmes. Des meutes à la langue d'urne funéraire. A mort errante. Des meutes comme l'autre enfer. Aboyeuse cadence. De meutes ou bien d'émeutes.

Texte collectif


Date de création : 07/04/2007 01:27
Dernière modification : 29/10/2018 17:47
Catégorie : - Numéros parus
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