Par delà la fenêtre, dans la cour, il y a tout plein de choses. Des rêves, des hommes, des femmes. Les images sont parfaitement retranscrites. Peut-être bien qu'il n'y a pas de vitre. On ne sait pas. C'est ce qu'il dit, lui, celui qui ne parle pas, celui qui n'a pas besoin de mots, pas besoin de gestes.
Et nous qui le regardons, et qui utilisons du papier pour transmettre des rêves, des hommes, des femmes, nous ne sommes rien. On a beau ouvrir les yeux, il est impossible de rentrer dans les siens.
C'est l'obstination qui nous pousse à écrire, car nous sommes dans l'impuissance de le comprendre.
Les mots ne suffisent pas quand les coeurs s'ouvrent, les mots ne sont pas là quand il regarde la cour.